Oui!

- éviter de laisser les appareils en mode stand-by. Par exemple en les branchant sur des prises multiples à interrupteur, ce qui permet d'éteindre facilement et complètement tous les appeils dont on n'a pas l'usage.

- ne pas laisser les appareils allumés si on ne les utilise pas. (ex: extinction du WIFI la nuit).

- ne pas mettre de plats chauds au congélateur et réfrigérateur et toujours bien fermer leurs portes.

- mettre des couvercles sur les casseroles et adapter celles-ci à la taille des plaques.

- chauffer l'eau pour la cuisine d'abord à la bouilloire.

- quand il faut les changer, acheter des appareils efficaces (ex: étiquette-énergie A+++)

Pour votre école... (dont le bâtiment est bien isolé, les appareils ont été choisis en faisant attention à leur efficacité, alimenté en partie par des énergies renouvelables):

- Optimiser au mieux les réglages pour garantir le confort en utilisant le moins d'énergie possible.

- Informer les utilisateurs afin qu'ils ne gaspillent pas

• Ne pas laisser les fenêtres ouvertes inutilement en hiver

• N'allumer les lumières que quand et à l'intensité nécessaire et les éteindre quand on sort des pièces.

• Ne pas laisser d'appareils allumés inutilement (ordinateurs, écrans, etc.)

• Signaler tout disfonctionnement remarqué

Il faut déjà faire la distinction entre:

• capteur solaire thermique (utilise la chaleur du soleil pour chauffer de l'eau)
• cellules photovoltaïques (utilisent la lumière du soleil pour faire de l'électricité)

Fonctionnement de capteurs solaires thermiques

La chaleur du soleil réchauffe un liquide qui circule dans le capteur et chauffe de l'eau potable à travers un échangeur de chaleur dans le chauffe-eau.

_{Image: Info-Energie}

Fonctionnement d'une cellule solaire photovoltaïque

Exposée à la lumière, les composants de la cellule réagissent en créant un courant électrique. Ces composant sont appelés 'semiconducteurs', c'est à dire qu'ils peuvent se comporter comme conducteurs ou isolants selon les conditions. Ici, ils sont conducteurs seulement s'ils sont exposés à suffisamment de lumière. Les semiconducteurs des cellules photovoltaïques sont souvent du silicium. Une couche est chargée positivement, l'autre négativement et la lumière a ici pour effet d'exciter les électrons, de les déplacer, donc de créer un courant électrique.

_{Image: Info-Energie}

Oui, en tout cas au niveau de la production (donc la partie transformation de la ressource primaire en électricité).

La production d'électricité avec des ressources renouvelables ne provoque pas ou peu de pollution. Par contre, l'électricité issue de ressources non-renouvelables induit de la pollution (gaz polluants, gaz à effet de serre , déchets radioactifs, ...).

Un autre élément important est que les ressources renouvelables sont disponibles en Suisse, alors que toute ressource non-renouvelable doit être importée de l'étranger.

L'énergie électrique peut être plus ou moins propre. Pour le comprendre, il faut retracer son parcours jusqu'à la source d'énergie qui a permis de la produire.

Si l'on considère  uniquement la production, comme à la question précédente, on peut dire que l'électricité issue du renouvelable est plus propre que celle issue du non-renouvelable. Au final, tout est mixé dans le réseau électrique et il est impossible de retrouver exactement d'où provient l'électricité. Mais si l'on fait un effort pour installer davantage d'éoliennes, de cellules solaires, de centrales hydroélectriques, etc., nous augmentons les chances que l'électricité soit en majorité d'origine propre.

On peut considérer la question d'un autre point de vue, celui de toute la filière, en incluant notamment l'installation ayant servi à transformer l'énergie primaire en électricité. Dans ce cas, on peut comparer les impacts entre la construction d'une centrale nucléaire et une installation photovoltaïque, par exemple. Il semblerait que le bilan soit plus lourd du côté du photovoltaïque. Cependant, il faut rappeler que les impacts liés à l'installation ont lieu une fois, lors de sa construction. Alors que les impacts liés à une ressources ont lieu à chaque fois qu'on produit de l'électricité avec.

Cela dépend de sa puissance et de sont temps de fonctionnement. Le réfrigérateur par exemple, a une relativement faible puissance, mais il fonctionne en continu. A l'inverse, l'aspirateur demande une puissance élevée, mais fonctionne moins longtemps. D'autant que pour une même fonction, certains appareils consomment plus que d'autres. On a donc intérêt à choisir les appareils les plus efficaces.

Il est difficile de trouver des statistiques indiquant l'objet le plus énergivore, mais il existe des chiffres par secteur. Dans un ménage, le secteur consommant le plus d'électricité est l'électronique de divertissement (internet, ordinateurs, téléphones, télévision, etc.), viennent ensuite l'éclairage, la cuisson, le sèche-linge, la réfrigération/congélation, le lave-linge, le petit électro-ménager (machine à café, fer à repasser, sèche-cheveux, ...) et finalement le lave-vaisselle. (source: www.energie-environnement.ch)

Il faut faire des relevés de consommation et se comparer avec d'autres. Il faut aussi rapporter les consommations à une unité commune.

Pour chez soi par exemple, il faudrait se comparer à la moyenne des ménages en Suisse abritant le même nombre de personne et d'une surface comparable (un test détaillé sur est possible sur www.energybox.ch, par exemple).

Pour un bâtiment scolaire, on relève les compteurs de chauffage et on les reporte à la surface du bâtiment (en m²) pour avoir une base de comparaison avec d'autres bâtiments. Cela s'appelle l'indice de dépense de chaleur (IDC).

_{Image: energo}

On peut ainsi comparer également la consommation électrique, ou d'eau chaude et reporter également au nombre d'élèves dans le collège.

Il porte le label Minergie-P, qui garantit une très basse consommation d'énergie et répond à des exigences élevées en matière de confort et de qualité. La volonté est de se rapprocher d'un bâtiment passif (qui consomme presque autant d'énergie qu'il en produit).

• Minergie (bâtiment à basse consommation, installations de qualité)
• Minergie-P (bâtiment à énergie passive)
• Minergie-A (bâtiment à énergie positive)
• Module ECO (Choix des matériaux de construction avec un minimum d'impact environnemental)

Il est difficile de connaître spécifiquement la consommation électrique. Une statistique existe sur les émissions de CO₂ durant le cycle de vie d'un MacBook pro (informations provenant du constructeur, Apple):

La consommation d'énergie finale pour la Suisse en 2016 était d'environ 850'000 TJ (téra-joules), toutes ressources confondues.

En 2016, en Suisse, la consommation électrique totale était de 58'239 GWh , donc à peu près 58 milliards de kWh, tous secteurs confondus.

Pour le bâtiment 2 en 2017, la consommation électrique était d'environ 80'500 kWh. Multiplié par 20 ct/kWh, cela donnerait 16'100 CHF.

Comparé aux autres bâtiments scolaires en Suisse de même taille, le bâtiment 2 consomme peu.  Il est classé B sur l'étiquette énergie. Mais il faut savoir que la plupart des bâtiments sont plus vieux.

Sur le réseau Suisse, environ 15 % de l'électricité consommée est d'origine non vérifiable (OFEN, 2013). C'est à dire qu'on ne peut pas l'attribuer à une centrale électrique suisse, pour laquelle on a les chiffres.

Cela signifie que ces 15% viennent de l'étranger. Parmi les pays auxquels on achète de l'électricité, il y a principalement l'Allemagne (majorité de l'électricité issue du charbon), la France (majorité de l'électricité issue du nucléaire et l'Autriche (majorité de l'électricité issue de l'hydraulique.

On ne peut donc pas indiquer un pourcentage exact, mais il se situe entre 0 et 15 %.

La fusion nucléaire est une réaction nucléaire dans laquelle deux noyaux d'atomes légers se combinent pour former un noyau plus lourd, en dégageant une énorme quantité d'énergie. C'est un phénomène qui se produit dans le soleil.

Un réacteur à fusion nucléaire essaie de reproduire cette réaction de manière artificielle. Contrairement à la fission nucléaire (technique des centrales nucléaires classiques), les produits de la réaction de fusion (principalement de l'hélium) ne sont pas radioactifs.

Tout l'enjeux d'un réacteur est de lancer les noyaux légers (souvent deutérium et tritium) à une vitesse et température suffisamment grande pour qu'ils fusionnent, ce qui nécessite une grande quantité d'énergie. Cela se fait dans une sorte d'accélérateur à particules circulaire dans lequel on a créé un plasma, environnement propice à la réaction.

L'autre enjeux est de maîtriser les produits de la réaction. Car si la réaction de fusion se fait de manière incontrôlée, le résultat est proche d'une bombe nucléaire.